Les ennuis judiciaires se poursuivent pour Isabel Dos Santos (qui fut, un moment, la femme la plus riche d’Afrique) depuis le départ du pouvoir puis du décès de son père l’ancien président angolais José Eduardo Dos Santos.
Le gouvernement britannique a décidé de geler ses avoir au Royaume-Uni et de l’interdire de voyager dans le pays.
Londres l’accuse d’avoir « volé les richesses de [son] pays pour [son] profit personnel » lorsqu’elle dirigeait de grandes entreprises publiques du pays.
Notamment la Sonangol, qui exploite le pétrole du pays, et l’Unitel, le grand opérateur des télécommunications.
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Plus précisément, le ministère britannique des Affaires étrangères estime qu’Isabel dos Santos a « systématiquement abusé de ses fonctions dans des entreprises publiques pour détourner au moins 350 millions de livres sterling », soit plus de 400 millions de dollars.
Ces sanctions britanniques viennent s’ajouter aux multiples procédures judiciaires, déjà à son encontre dans son pays, l’Angola, mais aussi au Portugal, au Royaume-Uni ou aux Pays-Bas.
Isabel dos Santos nie les détournements et a déjà annoncé son intention de faire appel de ces nouvelles sanctions.
Elle vit en exil à Dubaï depuis que son père a quitté le pouvoir en 2017 et fait l’objet d’une fiche Interpol.
Elle n’a cessé de dénoncer les « persécutions politiques » dont elle et sa famille feraient l’objet depuis que le président João Lourenço a pris le pouvoir à Angola.
Serge Alain Koffi